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Nitrates Le volet national de la réforme des programmes d’action amendé

L’arrêté du 11 octobre 2016 modifie le programme d’action national à mettre à œuvre dans les zones vulnérables. Trois points sont notables : les délais de mise aux normes, l’épandage sur les pentes et le stockage aux champs.

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 ; pourtant il s’applique dès le 1er octobre 2016 pour certaines zones vulnérables… Il correspond à ce qu’attendait la profession sur au moins deux points : la fin de l’interdiction d’épandage sur les pentes, avec des bandes enherbées de long des cours d’eau, et l’assouplissement du stockage au champ, notamment pour les volailles. En revanche, il reste le problème des périodes d’épandage, toujours jugées inadaptées par la profession, en particulier en cette période, difficile pour l’élevage, pendant laquelle il est compliqué d’imposer des mises aux normes.

 

Mise aux normes

 

« Pour les élevages sur lesquels aucun programme d’action national n’était mis en œuvre à la date du 2 septembre 2014 », le signalement à l’Administration doit être effectué au plus tard le 30 juin 2017 et le délai de mise en œuvre ne peut excéder le 1er octobre 2018. Cette dernière échéance pourra être prorogée jusqu’au 1er octobre 2019 pour les élevages qui en feront la demande auprès de l’Administration avant le 1er octobre 2018 et qui le justifieront par l’un au moins des critères suivants : montant de l’investissement, forte densité des travaux d’accroissement des capacités de stockage dans le territoire où l’élevage est situé, faible disponibilité des entreprises pouvant réaliser des travaux, ou situations exceptionnelles, en particulier climatiques, ayant freiné l’avancée des travaux.

 

Pendant la durée des travaux d’accroissement des capacités de stockage, ces élevages peuvent, à titre dérogatoire et transitoire, épandre leurs fertilisants azotés de type II (principalement fumiers et composts stabilisés) sur culture implantée à l’automne entre le 1er octobre et le 1er novembre et épandre leurs fertilisants azotés de type I (principalement lisiers) sur les îlots culturaux destinés aux cultures implantées au printemps entre le 1er septembre et le 15 janvier.

Stockage au champ

 

En zone vulnérable, le stockage ou le compostage au champ est autorisé uniquement pour :

Sols en pente

 

Limitation des quantités d’azote

 

La quantité d’azote contenue dans les effluents d’élevage pouvant être épandue annuellement par hectare de surface agricole utile est inférieure ou égale à 170 kg d’azote. Cette limitation s’applique sans préjudice du respect de l’équilibre de la fertilisation à l’échelle de l’îlot cultural et des limitations d’azote définies au III de la présente annexe et sans préjudice du respect des surfaces interdites à l’épandage.

 

La quantité d’azote contenue dans les effluents d’élevage pouvant être épandue annuellement par hectare de surface agricole utile est égale à la quantité d’azote contenue dans les effluents d’élevage disponible sur l’exploitation divisée par la surface agricole utile.

La quantité d’azote contenue dans les effluents d’élevage disponible sur l’exploitation est égale à la production d’azote des animaux de l’exploitation corrigée, le cas échéant, par les quantités d’azote issues d’effluents d’élevage épandues chez les tiers ou transférées et les quantités d’azote issues d’effluents d’élevage venant des tiers, ainsi que par l’azote abattu par traitement. Tous les fertilisants azotés d’origine animale sont considérés, qu’ils aient subi ou non un traitement ou une transformation, y compris lorsqu’ils sont homologués ou normés.

 

Dans le cas général, la production d’azote des animaux de l’exploitation est obtenue en multipliant les effectifs animaux de l’exploitation par les valeurs de production d’azote épandable par animal fixées en annexe II du présent arrêté : les effectifs animaux sont ventilés selon les catégories d’animaux correspondant aux valeurs de production d’azote épandable de l’annexe II. Cette annexe précise, selon les cas, si les animaux sont comptabilisés au regard du nombre d’animaux produits sur l’exploitation ou au regard du nombre moyen d’animaux présents sur l’exploitation pendant une année.

 

Toutefois, un éleveur de porcs peut estimer la production d’azote des porcins de son exploitation en réalisant un bilan réel simplifié à l’aide de l’un des outils de calcul cité dans la brochure du réseau mixte technologique « élevages et environnement » relative aux rejets d’azote des porcs la plus récente. Dans ce cas, l’éleveur tient à la disposition de l’Administration les états de sortie de l’outil de calcul du bilan réel simplifié, ainsi que tout document justifiant la pertinence des données saisies dans l’outil de calcul (en particulier la gestion technico-économique ou les pièces comptables et bordereaux d’enlèvement des animaux et les factures d’aliments).

Dates d’épandage

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